samedi 24 février 2007

Encore un cas abominable de torture ?




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e viens de m’entretenir avec une personne faisant partie du personnel du CHU de Sfax. Cette personne m’a relaté une histoire qui s’est déroulée le 22 février alors qu’il était en service.

Vers 2 heures du matin, deux policiers, un en uniforme et l’autre en civil, débarquent dans le service des urgences de l’hôpital en transportant un jeune homme évanoui et présentant, sur tout le corps, des blessures visibles. Le policier, qui, selon le témoin, été très nerveux, demande à voir un médecin en urgence. Le médecin de garde du service des urgences, découvre alors un jeune homme d’une trentaine d’année portant des vêtements à moitié déchirés et maculés de sang et dont la tête, notamment le cuire chevelu, et le visage, présentaient plusieurs blessures et contusions.

Selon le témoignage de mon interlocuteur, toutes les personnes présentes étaient horrifiées par le spectacle quand le médecin a hotté les vêtements du jeune homme. En plus des bleus qui lui couvraient une bonne partie du corps, toute la partie du bas du dos présentait des blessures profondes et des plaies ouvertes au niveau de l’anus et du bas de l’abdomen. Le médecin constate avec frayeur les dégâts sur le conduit anal du patient mais également, les lésions internes qui affectent le rectum et le côlon. Le médecin de garde envisage immédiatement le recours à la chirurgie mais doit attendre le lendemain pour pouvoir le faire. En effet, pour éviter les complications pour une opération aussi délicate, le patient devait être à jeun. Il s’emploie alors à soigner les blessures de la tête et du haut du corps et ordonne ensuite le transfert immédiat de la victime au bloc opératoire.

L’équipe du matin prend ensuite le patient en charge et le Professeur Mohamed Ben Amor, chef du service chirurgie du CHU de Sfax, pratique alors une « colostomie », une opération qui consiste à relier le gros intestin à la paroi de l’abdomen pour permettre ensuite de le relier à un système d’évacuation des selles en replacement du conduit anal. Il tente de réparer les blessures causées ailleurs sur le système digestif et constates des dégâts tels, que certains seront « certainement irréversibles ». Selon le médecin qui c’est confié à son équipe : « les dégâts causées sur le conduit anal et sur l’anus sont tellement considérables, que je ne sais pas si une « anastomose » est encore possible (opération consistant à rétablir la continuité de l’intestin)…de toute façon l’opération n’est envisageable qu’après la cicatrisation des blessures et cela, à mon avis ne sera pas possible avant plusieurs mois… ». En attendant le patient est pour l’instant à l’hôpital sous surveillance médicale, mais sa vie, toujours selon l’avis du médecin, « n’est plus en danger ». Le médecin de garde a, quant à lui, estimé que « le fait que ce jeune homme nous est arrivé en vie à l’hôpital est un miracle en soit, tant les blessures étaient sérieuses ».

Mais alors qu’est il arrivé à ce jeune homme ? La question a déjà été posée par le médecin qui avait reçu les deux policiers transportant la victime, ou plutôt à l’un deux, puisque le policier en civil s’est éclipsé à l’instant même où le personnel médicale avaient récupérés le patient. D’abord se refusant à tout commentaires et visiblement nerveux et exaspéré par les questions du médecin, le policier fini par déclarer : « mes collègues avaient été appelés à intervenir sur une bagarre qui avait dégénéré. Arrivés sur les lieus, ils ont du faire appel à la force pour séparer les jeunes qui se battaient violemment. Ils se sont alors, une fois l’intervention achevée, rendu compte des blessures de ce jeune homme ». Le médecin insiste alors sur le fait que dès que la victime avait repris conscience, elle n’avait de cesse de crier que se sont les policiers qui l’avaient mis dans cet état, après l’avoir « passer à tabac ». Le policier avoue alors qu’ils (ses collègues) n’étaient pas vraiment sur de ce qui c’est passé » en rajoutant qu’ils ne savaient pas « qui a frappé qui » !

Toujours selon mon interlocuteur, visiblement choqué et ému par ce qu’il avait vu, « la cause de cette blessure au niveau du conduit anal n’est pas du à l’insertion d’un objet comme on le pensait au départ surtout qu’on avait déjà vu dans nos services des victimes de ce genre de sévices. En se basant sur les déclarations du policier et la nature des blessures engendrées, il semblerait que cela aurait été causé par plusieurs coups de pieds violents avec la pointe de la chaussure au niveau du postérieur et du bas du ventre de la victime ». Quant aux déclarations du policier il n’y croit pas un mot : « l’attitude du policier est suspecte. Bien que je ne pense pas qu’il soit l’auteur de cette agression, il savait très bien ce qui s’était passé et il essayait visiblement de couvrir cette bavure.»

Pour le moment, personne ne sait avec certitude pour quel motif ce jeune homme aurait été torturé, ni dans quelles circonstances cela aurait été fait. Ce qui est sur c’est qu’il n’était pas en détention ou en garde à vu au moment des faits. Je n’ai pas non plus d’information sur son identité. Sur les policiers tout ce que je peux dire aujourd’hui c’est que le policier en uniforme est un quinquagénaire de grande taille aux cheveux poivre et sel faisant partie de la police locale.

Les auteurs de cette abominable agression. Seront-ils un jour inquiétés pour leurs actes ? Rien ne nous laisse aujourd’hui l’espérer à part la volonté du médecin de « faire un rapport à ses supérieurs hiérarchiques » et son engagement de témoigner dans le cas ou la victime souhaiterait porter plainte.

Mais pour cela, faut-il que la victime porte plainte et que la justice tunisienne, dont chacun connaît la passivité devant de telles affaires, en tienne compte.

jeudi 22 février 2007

Je ne sens pas les fausses blondes !

J’arrive à l’heure convenue sur le lieu du rendez-vous, un célèbre bistro du boulevard st-germain. Mais je ne sais pas pourquoi, je ne suis pas très surpris de ne pas voir mon ami ? C’est donc spontanément que je m’installe dans un coin de la salle, prends le journal et commande un café. 45 minutes plus tard et alors que j’entame ma troisième cigarette et ma deuxième tasse de café, mon attendu ami me fait le plaisir de sa venue. A ma grande surprise, il n’est pas seul. Deux jeunes femmes ostentatoirement faites et surfaites et bardées de sacs de toutes les formes et de toutes les couleurs, l’accompagnent : sa fiancée et la sœur de celle-ci !

Le choc de la première impression estampé, je m’emploie à accueillir la future épouse de mon ami comme il se doit. Comme le veulent les conventions, je m’efforce à poser plein de questions sur les circonstances de leur rencontre et les préparatifs du mariage et tout le tralala habituel. J’essaye également de m’intéresser un peu à la sœur qui semble bouder dans son coin. Mais je n’aurais pas du ! Puisque de cette maladresse j’apprends qu’elles (elle et sa sœur) « font la tète » parce qu’à cause de ce rendez-vous (donc de moi) elles n’ont pas pu aller « aux galléries » pour un achat de première importance. Le visage pale, je me retourne vers la grande sœur espérant que celle-ci se désolidarise de cet affront. Rien ! Elle est entrain de contempler la carte des boissons d’un air exaspéré en jetant de temps à autre des regards envenimés à son fiancé.

Voila donc que je découvre, après trois quarts d’heure d’attente et une heure de mièvres souvenirs de rencontre, que j’étais, sans le savoir, une contrainte, un contretemps, pour ces deux jeunes femmes-enfants à qui je n’ai rien demandé. Ce rendez-vous commence à tourner au cauchemar !

Toujours déterminé à garder un visage souriant, je reviens vers mon ami espérant trouver un peu de compassion amicale dans cet environnement qui s’est avéré hostile. On commence à peine de parler de son travail, que la sonnerie de mon téléphone me donne de quoi espérer la délivrance. C’est mon amie qui propose de me rejoindre pour que l’on dine ensemble. Je ne vous raconte pas ma joie suite à cette heureuse proposition qui va me permettre de prendre congé sans donner l’impression de me défiler. Mais que ma joie fut courte ! À l’annonce de ce RDV salvateur à mon ami, il a aussi tôt décrété que c’est l’occasion idéale pour que nous dinions tous ensemble et ainsi faire connaissance, au grand désespoir de ces deux accompagnatrices. La gorge serrée je rappelle mon amie et lui annonce la nouvelle qu’elle trouve (bien évidement), « géniale ». Toujours partante, comme elle est, mais aussi et surtout, ignorant la nature des deux vipères qui l’attendent.

Transpercé par les regards empoisonnés et sans gêne des deux mégères en herbe et excédé par les vaines tentatives de mon ami de détendre l’atmosphère, la demi-heure qu’elle a mis pour nous rejoindre m’a fait vivre l’enfer de Dante. Mais maintenant je ne suis plus seul, elle est la, et je suis vraiment content de la voir. Ce n’est pas que je ne lui suis pas à chaque fois que je la vois, mais cette fois-ci, ça venue a, à mes yeux, quelque chose de miraculeux. Je me précipite pour faire les présentations et je m’installe à coté de mon amie qui s’emploie innocemment à dire à quel point elle est contente de faire la connaissance de l’un de mes copains de lycée et par la même occasion de sa future épouse et sa belle sœur. Puff quelle perte de temps ! En réaction à l’enthousiasme de mon amie, les deux pestes la regardent deux fois de haut en bas, puis se regardent et plongent leurs deux crinières dans leurs menus comme pour dire qu’il fallait mieux passer directement au diner. T’en mieux ! Passons au diner ! Plus vite celui-ci sera expédié, plus vite sera notre délivrance.

Apres 15 minutes d’hésitation nous passons finalement commande au serveur qui semble déjà appréhender les deux spécimens qui font mon malheur. A notre grande surprise (le serveur, moi et surement mon copain aussi) les filles acceptent leurs plats sans rechigner ! Priant dieu pour cette bonne humeur qui semble gagner les deux pestes, j’entame, pas sans inquiétude, mon diner tout en échangeant des banalités avec mon ami. Mon amie, quand à elle, elle s’aventure encore une fois à vouloir discuter avec les deux bimbos. Mais la conversation semble s’installer et je commence à me dire qu’enfin de compte j’avais peut être jugé trop hâtivement ces deux jeunes femmes. Grave erreur !

Au moment ou nous entamons le plat principal, l’heureuse fiancée de mon ami nous gratifie d’une énormité que rien pourtant, dans la conversation qui a précédé, ne pouvait prévoir : « Les blondes sont plus propres que les brunes » lance notre groupie ! « C’est connu » ajoute-t-elle sans sourciller. « Les blondes ne sentent pas mauvais…c’est génétique. C’est du à notre système hormonal qui est complètement différent de celui des brunes » continue-t-elle sur sa lancée ! Alors que j’essaye d’avaler la bouchée qui m’empêche de parler la sœur nous prend à la volée et rajoute en prenant un air sérieux : « oui c’est super connu ! C’est à cause des poiles…les brunes sont beaucoup plus poilues et c’est pour cela qu’elles sentent plus fort…même chez l’esthéticienne ce n’est pas le même tarif…pour les brunes...c’est plus cher…c’est normal ! elles ont plus de poiles ! » Et elle éclate dans un rire dont seules les tunisiennes semblent connaître le secret. Me remettant à peine de cette deuxième couche d’énormités, je me retourne vers mon ami qui toute en rigolant avec un air bête, s’essaye encore une fois à l’humour en lançant : « beh oui c’est évident ! C’est pour ça que je préfère les blonde et que j’en ai choisi une pour être ma femme ».

Oui ! Parce que ce que j’ai oublié de vous dire ou plus tôt parce que je ne l’ai pas remarqué avant : nos deux tigresses étaient vaguement blondes. Oui vaguement parce que, bien que la fiancée ne soit pas vraiment brune, les racines décolorées de ces cheveux montrent qu’elle doit être plutôt châtain que blonde. Quant à sa sœur, alors la ! Elle est tous ce qui a de plus brune et ce n’est pas la couleur blonde platine qui couvre ces cheveux qui pourrait nous faire croire (même pas pour un instant) le contraire. Je me retourne vers mon amie, qui, elle, est bien brune, en s’attendant à voir ses cheveux, bien noirs, se dresser sur sa tête. Mais, elle semble plutôt préférer prendre les choses avec philosophie et humour en annonçant à l’adresse des deux fausses blondes qu’elle allait se refaire « une petite beauté » en rajoutant, sournoise : « ce sont les inconvenants d’être une brune ».

Sur le chemin du retour, heureux de « ma brune malodorante », je pense au cauchemar que nous venons de vivre en me disant que les blagues sur les blondes devaient, finalement, avoir quelque chose de vrai. Mais là, ça n’explique pas la bêtise de ces deux écervelées. Même dans le cas où, comme le veut la légende, les blondes étaient sans cervelles, aucune d’elles n’était vraiment blonde. A moins qu’en se teignant les cheveux en blond les candidates à cette mystification, héritent de la bêtise supposée légendaire des vraies blondes. Elles développeraient en plus une tendance exaspérante à l’impolitesse et au mauvais goût !

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Pour détendre l’atmosphère, une petite vidéo pour mon ami si content de sa fausse blonde. Bien évidement c’est à prendre, comme pour ce billet, au second degré…quoi que ?

lundi 19 février 2007

Et si c'était lui ?


D’après un sondage IFOP pour Fiducial et LCI, si François Bayrou était au second tour face à Nicolas Sarkozy ou Ségolène Royal, il l'emporterait. Le candidat de l'UDF obtiendrait 52 % des voix face au candidat de l'UMP et 54 % face à la candidate socialiste.

Non ce n’est pas une blague. Ce sondage n’est pas bidon…enfin pas plus que les autres sondages. Le « phénomène Bayrou » est belle est bien réel. Déjà depuis le début de la compagne le béarnais (sa région natale) n’a cessé de grimper dans les sondages. Mais delà à devenir vainqueur possible, Il n’y avait que le candidat lui-même pour y croire.

Bien évidement il ne faut pas trop se fier aux sondages, surtout à deux mois du premier tour. Mais on peut par contre constater une progression spectaculaire qui correspond forcement à une tendance dans l’opinion. Entre les premières enquêtes d’opinions qui le plaçaient à à-peine 20% au second tour et les 52% face à Sarkozy de ce sondage, beaucoup de chemin a été parcouru par celui qui se voulait être le troisième homme.

Mais encore faut-il qu’il arrive à passer le cap du premier tour. Il est vrai que sa progression dans les intentions de vote au premier tour est visible mais il n’arrive toujours pas à dépasser les 16%, comme c’est le cas pour ce sondage Ifop qui le plaçait en tête au second tour. Sa position de troisième homme semble donc se confirmer, mais sa progression reste lente : plus 3,5 % des voix par rapport au sondage effectué un mois plus tôt, derrière Ségolène Royal (25,5 %) et Nicolas Sarkozy (32 %). D’autres sondages le placent encore derrière Jean-Marie Le Pen comme c’est le cas du baromètre TNS-Sofres publié dans Le Figaro le même jour, qui l’accréditait de 12% contre 13% pour le leader de l’extrême droite. C’est donc loin d’être gagné et la déculotté de Jean-Pierre Chevènement en 2002 malgré les très bons sondages, est la pour rappeler au candidat UDF de ne pas seulement se contenter de progresser dans les sondages.

Ce qui semble aujourd’hui certain c’est que Bayrou a réussi à créer de l’intérêt autour de ces prises de positions. Quand il fustige le manque d’indépendance des medias français ou le clivage gauche-droite qu'il juge « préhistorique », il marque des points chez les électeurs, toutes sensibilités politiques confondues. D’ailleurs, 83 % des Français seraient favorables à « un gouvernement d'union nationale composé de personnalités politiques de divers camps ». Ce qui le conforte dans sa proposition de nommer un premier ministre d’une autre formation politique s’il était élu président. Ce positionnement permet donc au candidat de séduire au-delà des clivages traditionnels mais aussi, brouille encore plus les prévisions d’un éventuel report des voix au second tour. Parce que, contrairement aux voix FN qui sont globalement de droite, personne ne peut affirmer aujourd’hui pour qui voteront ceux qui voteraient Bayrou au premier tour.

Mais il reste au candidat centriste beaucoup à faire pour être crédible comme candidat du second tour. D’ailleurs, sa 3eme position au premier tour et sa victoire au second (selon ce sondage) montre qu’il est encore, pour beaucoup d’électeurs, un choix « par dépit » et qu’il ne jouit pas encore d’une assise électorale à même de l’imposer au 2ème tour. Mais ce qui est certain c’est que dans tous les cas il faudra compter avec lui pour cette élection présidentielle qui, malgré l’intérêt certain des français, reste d’un niveau très moyen pour ne pas dire médiocre comptes tenus des enjeux. Le candidat centriste réussirait-il à élever le débat ?

Je reviendrai dans un prochain billet sur les idées de Bayrou et sur son programme politique. Bien qu’il n’a pas encore publié de programme définitif (prévu pour la fin du mois), les quelques pistes de réflexion ouvertes sont très intéressantes et méritent qu’on s’y attarde.

samedi 17 février 2007

Ombre céleste


L’ombre de ton corps ambré me parcourt,
dessine, sur mon cœur, un pays lointain;
Un monde de frissons, de rêves et d’amour,
où je m’exile, volontaire et sans chagrin.

De mes doigts jaillissent tes contours,
preuve d’un feu loin d’être éteint;
Fermes et généreux, douceur de velours,
J’en deviens esclave, libre et contrains

Alors, tu te fais astre et je lévite autour,
enveloppant nos deux vaisseaux de satin;
L’un contre l’autre nous défierons le jour,
repoussant de nos désirs les lueurs du matin.

MK
Paris le 15.02.07
08:32 AM

mercredi 14 février 2007

S'exprimer n'est pas un crime ! Liberez Karim Amer !



Chers sympathisants,


Kareem, un jeune étudiant de 22 ans, a été emprisonné et mis en confinement solitaire à Alexandrie, en Egypte, pour avoir défendu les droits des femmes et dénoncé sur son blog l'oppression exercée par le gouvernement de son pays. Son procès s'ouvre dans une semaine. S'il restait en prison, sa vie pourrait être menacée.

Un mouvement mondial de mobilisation en faveur de sa libération s'est immédiatement mis en place grâce à Internet. Liberté Chérie est à la tête du mouvement pour la partie française.

Jeudi 15 février sera une journée de mobilisation mondiale. Des événements divers seront organisés à Londres, Washington, Bucarest, Rome, Ottawa, et New York. Nous vous donnons rendez-vous :

Jeudi 15 février de 13h à 14h devant l'Ambassade d'Egypte à Paris 56 avenue d'Iéna Métro Iéna

Il s'agit de manifester notre soutien à Kareem. La liberté d'expression doit être sans cesse défendue. Plusieurs actions sont prévues lors de ce rassemblement.

N'oubliez pas de vous rendre sur http://www.freekareem.org/ et de signer les pétitions sur www.petitiononline.com/KAmer (en anglais) et sur http://www.hamsaweb.com/c2/home.php?id=Kareem2 (en arabe).

En comptant sur votre soutien,

Cordialement,

Vincent GINOCCHIO, Président
Christophe MAILLARD, Secrétaire Général et Porte-parole
Vincent PONCET, Responsable du Pôle Idées
Guillaume VUILLEMEY, Responsable du Pôle Actions et des Comités Locaux
Jacques de GUENIN, Responsable des relations avec les partenaires

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