lundi 16 juin 2008

Violentes attaques subies par l’équipe de Nawaat.org



ujourd’hui l’équipe de Nawaat a subi la plus brutale des attaques comparativement à toutes celles subies antérieurement. Le Blog de Nawaat a été défacé, les bases de données effacées également. Cette attaque a concerné aussi bien le Blog de Nawaat, que celui de Sami Ben Gharbia et d’Astrubal. De même, les bases de données de l’agrégateur de Nawaat n’ont pas été épargnées.

Nous avons commencé la restauration, mais les blogs remis en ligne ne sont pas cependant exempt de quelques dysfonctionnements sur lesquels nous travaillons. Nous donnerons de plus amples informations dès que possible. Pour l’instant, bien que le blog de Nawaat soit remis en ligne, nous avons encore des difficultés à mettre correctement en ligne des informations.

Que ceux qui ont porté cette attaque sachent qu’à chaque fois, l’équipe de Nawaat mettra un point d’honneur à ce que l’indisponibilité des blogs soit la plus courte que possible. Et à ce jeu, nous serons toujours les vainqueurs. Ils ont l’argent et les moyens, nous avons la détermination pour ne pas être réduit au silence.

nawaat will survive



لقد تمت اليوم قرصنة موقع نواة و إتلاف جميع محتوياته التي تحوي أربع سنواة من أرشيف العمل السياسي و الحقوقي و النشاط الألكتروني التونسي. و تعد هذه القرصنة الأخطر منذ ولادة موقع نواة سنة 2004، مع الذكر أن محاولات القرصنة لم تتوقف يوما لا عن نواة و لا عن مدوناتنا. .و قد قام القراصنة بإتلاف محتويات موقع نواة و مدونة صدربعل و تمكنوا من دخول قاعدة البيانت و أتلفوها بالجملة.

إلا ان الأمر الذي لا يعلمه هؤلاء هو أننا لن نستسلم يوما للقرصنة و التخريب و الحجب و أن مواقعنا و مدوناتنا الحاضرة و التي ستولد غدا و بعد غد ستكون كما كانت دائما فضاءا لفضح أساليب هذا النظام الذي اتخذ من المعلومة الحرة عدوا. فاليعي هؤلاء أننا سنهزمهم و أن زمام المبادرة على الشبكة سيكون بأيدينا.

و كما قلناها سنة 2004 بعد أول محاولة تخريب تعرض لها موقع نواة، نعيدها اليوم:أنا أقاوم فأنا موجود



L’équipe de Nawaat.org





vendredi 13 juin 2008

Tunisie : les récents événements dramatiques de Redeyef sous les projecteurs du Canal du dialogue.



Ed. 165 du 12/06/08 - Canal du Dialogue Tunisien (El Hiwar



a 165ème édition du journal télévisé du Canal du Dialogue a été en grande partie consacrée aux derniers développements dramatiques que connait le bassin minier et plus particulièrement la ville de Redeyef où des affrontements avec les forces de polices ont fait un mort et huit blessés - cinq manifestants et trois policiers -, selon un bilan gouvernemental, et un mort et 28 blessés, selon des sources syndicales. A découvrir également dans cet extrait mis en ligne par Astrubal et publié sur Nawaat.org, le précieux témoignage du responsable syndicale d’Adnen El Hajji qui se trouvait à proximité de l’endroit où les tires à balle réelles ont touché mortellement le jeune Hafnaoui ben Ridha Belhafnaoui.

Lors de cette entretien téléphonique avec le journaliste de la chaine, M. El Hajji, met fortement en doute la thèse officielle selon laquelle les forces de l’ordre auraient tiré pour empêcher « des éléments perturbateurs » de jeter des cocktails Molotov sur la police, les récipients remplis d’essence servaient, selon lui, à faire bruler les pneus qui servaient de barricades. Et que par ailleurs cela se serait passé dans un autre quartier de la ville et pas à l’endroit où la police avait ouvert le feu.

Les saccages, les pillages, et les violations de domiciles ont également étaient confirmés par M El hajji qui rendait compte du sentiment de « colère » et d’« humiliation » qui prévalent aujourd’hui chez les habitants de Redayef. En effet plusieurs vidéos montraient déjà comment les forces de polices lançaient leurs assauts sur des maisons et des commerces causant d’énormes dégâts matériels. Sans compter les dégâts moraux et psychologiques causés par ces violations de l’intimité et de la propriété privée des habitants de cette ville assiégée depuis maintenant plus de 5 mois.

Des habitants, dont certains auraient fui la ville, ont, par désespoir appelé l’armée pour les protéger de la violence et la cruauté de la police nationale. L’armée a été, parait-il, reçu en protectrice et le dialogue avec les responsables de ce mouvement de protestation ont permis de revenir au calame. Mais, comme le rappelle, M El Hajji, le retour au calame ne signifie en aucun cas l’abondant des revendications initiales ni le silence sur la mort dramatique du jeune manifestant.